Rien d’autre n’est garanti

En ouvrant la porte, une masse s’est jetée contre moi, tapant de ses deux poings violemment sur mon sternum. Toute sa colère et ses poings. Étrangement je n’ai rien entendu d’autre que ses cris et des larmes, noyés dans les battements d’un cœur trop grand pour une si toute petite fille. Dehors les lumières des fêtes clignotaient, scintillaient, et pour un peu la neige aurait ajouté une touche encore plus festive.

Lire la suite de « Rien d’autre n’est garanti »

Les révolutions

On aurait pu croire à un prolongement d’une crise d’adolescence. Hypothèse invérifiable, non pas nécessité d’une démonstration tangible mais plutôt par manque d’envie d’expliquer ce que la jeunesse faisait encore dans l’âge adulte. Ému, je regardais mes amis disserter sur le bien le mal, l’idéologie qu’il fallait encore avoir sur certains sujets, la conscience professionnelle aussi. Et puis nous avons recommandé un verre chacun, nous sentions qu’il était nécessaire, que nous étions bien aussi. Nous avons continué comme ça des heures et des heures encore. Sans aucune limite à l’idée, les réflexions faisaient suite les unes à la suite des autres, aussi éclectiques les uns par rapport aux autres, nous filions d’une pensée à une autre, en éprouvant chaque fois que nécessaire les hypothèses, les démonstrations, les vrais, les faux, les faux-semblants. Il nous semblait que nous étions seulement vivants, encore jeune et plein de bons sentiments, d’espoir, de vie, de fougue. D’amour.

Lire la suite de « Les révolutions »